Il me laisse le regarder. Il me laisse m’étendre près de lui. Il me laisse mettre ma main dans ses cheveux. Parfois, il me laisse l’embrasser, mais jamais plus.
« J’ai la vie sexuelle d’un ours en peluche », m’a-t-il un soir expliqué. « Tu ne dirais pas ça si tu savais ce que je faisais avec le mien quand j’étais adolescente » lui ai-je répondu.
