Angélique est sur une table, couchée sur le dos, la tête qui pend dans le vide. Un homme qui porte un pantalon beige un peu trop grand pour lui a sorti sa bite par le vasistas de sa braguette ; il va et vient dans sa bouche, lourd, régulier. Un autre fait vriller sa langue sur son sexe lisse et vulnérable. Je regarde s’agiter ses seins qui semblent être sur le point de se détacher de son corps osseux.
J’ai mal derrière la tête et j’ai le con irrité. Mes liens sont si lâches que je pourrais m’en défaire sans effort, mais je joue le jeu et fais semblant d’être à la merci des deux ou trois autres hommes se tiennent dans l’ombre. Tout est calme, il fait très chaud, le plancher craque.
Tout ça nous fera de beaux souvenirs à se raconter lorsque nous serons vieilles — si bien sûr je me rappelle encore de tout cela demain matin.

Laisser un commentaire