Le carnet incarnat

Fragments érotiques

Soixante-huit.

Toujours le même rêve.

La nuit, à peine le sommeil appesantit mes paupières, ils viennent me réveiller en sursaut, me menacent, me tiennent des propos obscènes, grimpent sur moi, portent leurs mains impures sur les parties les plus secrètes de mon corps. La chair est faible, je cède et me livre avec eux aux jouissances de l’amour ; leurs sexes bifides m’épuisent et me laissent anéantie de fatigue. Ces démons fornicateurs m’apparaissent tantôt sous forme d’éclairs, tantôt sous forme de garçons jolis et pervers qui étalent à mes yeux leurs nudités et m’écrasent leurs excréments à la figure.

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