J’aime quand la rencontre d’un soir s’étire jusqu’au matin. J’aime qu’on m’encule au petit jour quand la mouille est encore chaude dans la rencontre de mes jambes et que s’écarte la fenêtre béante et que m’avale la ville qui vibre dans la canicule. Dehors, un motard passe en vrombissant, au même moment que le rythme de la pénétration accélère. Mes seins morts écrasés sous moi, je hurle à la lune pâlissante comme une chienne enragée et je m’égare dans les dernières ténèbres de la nuit.
Plus tard, nous ferons connaissance. Plus tard, nous ferons l’amour et nous nous aimerons peut-être, mais pour l’instant, il décharge et me branle, son foutre bat derrière mes tempes et moi, remplie de lui, j’attends l’extase et que le soleil levant me fasse renaître.

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